Plainte contre Dora Moutot
Deux associations LGBT ont déposé une plainte abusive contre Dora Moutot pour "Injures et appels à la haine transphobe".
crédit: Izuba
Il s'agit des associations "Sos homophobie" et "Mousse", qui représentent deux personnes qui se revendiquent transgenre: Marie Cau et Hanneli Escurier. Dora est accusé à tort “d’injures publiques envers une personne à raison de son identité de genre”, et de “provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe”.
C'est le premier procès en France pour "mégenrage" .
Selon les transactivistes, le mégenrage est l'action de désigner une personne par un genre qui ne correspond pas à son identité de genre.
Les chefs d'accusation sont les suivants:
1 / "Pour moi Marie Cau, c'est un homme. Un homme transféminin."
La plainte accuse Dora Moutot d'avoir dit sur le plateau télé de l'émission "Quelle époque" sur France 2 en octobre 2022 la phrase suivante :
"Pour moi Marie Cau, c'est un homme. Un homme transféminin. C'est une personne qui est biologiquement un mâle sauf que cette personne a des goûts qui correspondent à ce qu'on appelle le genre femme". (voir la vidéo ici)
Dora répondait à la question de Léa Salamé qui lui demandait si pour elle Marie Cau qui s'identifie comme femme trans, était une femme.
Dora avait invité à "un débat" télévisé face à Marie Cau. Léa Salamé connaissait parfaitement les opinions de Dora. Mais apparemment selon la plainte, débattre et donner une opinion qui décrit la réalité biologique, serait apparemment "transphobe" et une "provocation publique à la haine".
2 / "On est obligées de se méfier des personnes à pénis en tant que femme"
Sur ce même plateau, Dora a parlé des femmes trans, anciennement hommes biologiques qui sont actuellement transférés dans des prisons de femmes dans certains pays et des problématiques qui en découlent. La plainte accuse Dora Moutot d’avoir dit la phrase ci-dessous :
«Ils vont devenir des femmes en prison, administrativement parlant, et ils vont être transférés vers des prisons de femmes. On se retrouve avec certains hommes, je suis désolée de le dire, qui violent leurs codétenues. Je ne dis pas que toutes les personnes trans font ça, loin de là. Mais on est obligées de se méfier des personnes à pénis en tant que femme.»
Selon la plainte, parler de ces faits serait un « un appel à la haine ».
3/ "Une femme transidentifiée"
Dora Moutot est accusé d'avoir qualifié Hanneli Escurier qui se présente sous le pseudonyme "Hali_Bottom" sur Instagram et qui se qualifie d'homme, de "femme transidentifiée". Selon la plainte, c’est “une injure publique transphobe”.
La plainte s’abstient d'expliquer dans quel contexte Dora Moutot a parlé de Hanneli Escurier.
Lors d'un spectacle au bar la Mutinerie, Hanneli Escurier était sur scène. Faisant mine d'être sur un ring, Hanneli affichait sur une pancarte les gens à "saigner". Sur cette pancarte était affiché "Dora Moutot et les Terfs". Un véritable appel à la violence contre Dora Moutot. (voir la vidéo ici)
Suite à la découverte de cet évenement qui avait été filmé et qui a été posté par Hanneli Escurier sur son compte Instagram, Dora avait twitté:
« Hali_Bottom » femme transidentifié qui bosse chez @TETUmag, appelle à « fracasser les terfs » dans une story aujourd’hui et monte sur scène à @La_Mutinerie pour faire une imitation de ring où elle souhaite « me saigner".
La plainte oublie aussi impunément de préciser que Hanneli Escurier a publié par la suite un deuxième contenu appelant à la violence envers les TERFs, dont Dora est une figure du mouvement. (Pour comprendre ce qu’est une “TERF”, voir cette vidéo.)
Hanneli Escurier écrivait dans sa story:
" Juste une parenthèse pour dire qu'un jour, très proche je pense, des trans vont aller fracasser des TERFS. C'est comme ça que ça va finir. Et j'espère sincèrement que personne ne sera là pour dire "la violence ne résout rien", mais plutôt qu'on organisera des cagnottes pour payer les frais de justice et des actions pour les soutenir. Ce n'est pas un appel à la violence, juste une prémonition publique sur quelque chose qui va devenir inévitable. Tout comme les antifa contre les fafs, les femmes battues contre leurs maris violents, les gens avec le VIH contre les labos. A un moment certains d'entre nous vont craquer et on devra collectivement être là pour les défendre après".
Hanneli Escurier a aussi publié sur son compte Instagram un portrait d’elle avec comme texte en dessous une invitation à “bruler les TERFS” .
Ce n’est pas la première fois que Hanneli Escurier (Hanneli Victoire) cherche à nuire à Dora Moutot. Hanneli est consultante sur les transidentités chez l’agence Representrans. Comme indiqué sur le site, elle a été consultante pour une marque de culotte de règles, c’est d’ailleurs le seul job indiqué sur sa fiche. Celle-ci a réussi à faire capoter un partenariat entre le compte instagram de Dora Moutot @tasjoui et la marque de culotte de règles. Hanneli a aussi appellé sa communauté à affaiblir économiquement Dora Moutot à travers des stories en appellant les marques à boycotter Dora Moutot et son compte @tasjoui. “Je suis déjà intervenu personnellement pour empêcher une marque de collaborer avec elle” écrit t’elle.
En savoir plus ici sur les pertes de contrats de Dora suite au harcèlement des transgenristes envers les marques partenaires.
4/ "Ces gens sont des personnes malades, qui utilisent des techniques dignes du pire autoritarisme».
La plainte accuse Dora Moutot d'avoir dit la phrase suivante dans le post Instagram de Dora qui dénonçait le harcèlement de Hanneli Escurier :
"Ces gens sont des personnes malades, qui utilisent des techniques dignes du pire autoritarisme».
La phrase est mise hors de son contexte. Dora Moutot est harcelée depuis désormais trois ans, elle subit la cancel culture, la censure, et remarque certaines techniques qui se répètent.
EN SAVOIR PLUS SUR LE HARCELEMENT QUE VIT DORA.
Quand certaines personnes vont jusqu'à faire un spectacle de leur haine envers Dora et semblent développer une obsession envers elle, Dora suppute un état maladif.
Pourquoi soutenir Dora Moutot est important?
En attaquant Dora Moutot, ces associations qui défendent deux transactivistes tentent de montrer qu'en France, bientot nous n'aurons plus le droit de décrire la réalité biologique sans s'exposer à des poursuites judiciaires.
Ce procès risque de faire jurisprudence.
C'est une attaque envers la liberté d’expression pour tous les français. Ces transactivistes tentent à travers ce procès d'imposer un délit pour "mégenrage", l'action de désigner une personne par un genre qui ne correspondrait pas à son identité de genre.
Les questions que posent ce procès sont les suivantes:
Va-t-on accepter de vivre dans un pays ou décrire la réalité biologique risque de devenir « un appel à la haine »?
Va t'on accepter que le transgenrisme nous dicte quelle devrait être notre sens de la perception?
Si nous laissons passer celà, bientôt nous ne pourrons donc plus décrire les réalités biologiques, matérielles, physiques, sans avoir des problèmes avec la justice.
Dora n'a jamais appelé à la haine, ni injurié de personnes trans.
Dora ne fait que parler de la réalité biologique.
Dora se défend en dénonçant le harcèlement et les appels à la haine contre elle.